-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
"La magie est -
En voyant le précieux dans le banal,Le sauvage en silence,
Les couleurs sans nom. "
NAUSICAA TWILA
votre commentaire -
En regardant la vie par la fenêtre de derrière, on peut considérer son passé comme un calme miroir où les jours de désespoir se confondent avec les jours de joie, les jours de paix, les jours de profonde amitié. Je trouve notamment ces pensées, ces sentiments, lorsque je regarde mon petit jardin. Là viennent s’assembler en un dessin harmonieux toutes les pièces de ma vie qui ne se trouvaient pas à leur place.
Henry Miller - Les livres de ma vie
votre commentaire -
-
-
-
Et moi, j’ai tant besoin de toi
D’entendre l’eau qui coule dans mon verre,
Qui nous raconte cette histoire folle,
Et toi, tu as tant besoin de moi,
Nous avons tant besoin de ce monde fou,
Celui qui tourne autour de nous,
Et toi, et moi, et toi et moi,
Cet air, cette musique qui flotte,
Qui nous parle de cet amour flou,
Quelque part, là où personne ne va,
Cet endroit, d’où personne ne part,
Quelquefois je me demande où on va,
Quelquefois, je me demande où je vais,
Et je t’ouvre ma peine, avant de devenir fort,
Et moi, j’essaie de devenir moi pour toi,
De poser un pied au sol, le matin,
Avant de poser l’autre pied,
De faire mes lacets sur le tabouret,
De lever les bras aux cieux, sobre,
D’ouvrir la fenêtre, de rabattre les volets,
Même ceux qui se sentent abattus,
De siffloter le même air que la cafetière,
Et moi, j’ai tant besoin de toi,
D’oublier ma haine, pour te deviner ma reine,
Quelquefois je me demande où je vais,
Quelquefois tu me demandes où je fuis,
Je suis désolé mon amour, je ne le sais pas,
Nulle part où tu n’es pas, quelque part,
Et toi, les soirs où je prie, où es-tu,
Tu sais bien que je m’inquiète pour toi,
Les soirs où je prie, t’endors-tu quelque part,
Là où personne ne va, là où personne ne part…
Laurent Mourot-Faraut
votre commentaire -
C'était ainsi que l'on s'aimait
L'on s'effleurait c'est tout
Le monde tournait autour
De nos corps troubadours
Se déroulait le fil du temps
La nuit venait toujours
A nous surprendre
Dans nos moindres contours
C'était ainsi que l'on partait
Sur les routes et les sentiers
Toi tes jambes à mon cou
Et moi les yeux sur ton verger
Sautaient les sauterelles
En gerbes d'étincelles
Passait l’ombre d’une mouette
Sur tes lèvres si muette
C’était ainsi que l’on revenait
A pied ou bien en train
Sur la route qui déraille
Sur des rails en déroute
Et c’était vaille que vaille
Et c’était dans la soute
Qu’on remisait nos âmes
C’était ainsi que l’on s’aimait
On s’effleurait à peine
La nuit venait toujours
A nous surprendre
Dans nos moindres contours
Guy Garnier
votre commentaire -
-
Nous devrions apprendre à entrer dans la vie des autres avec cette même grâce et cette même capacité que la neige à étendre un voile de beauté sur les choses.
Don Cristiano Mauri
votre commentaire