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  • Émotions de peur, de rage, d’amour, de tristesse, émotions sans cause : toutes ces émotions sont des craquements qui laissent entrevoir une masse en fusion pointant sur le cœur des choses.
    Par manque de clarté, on attribue l’émotion à la situation, on pense qu’elle dérange.L’émotion est ouverture vers le cœur. Tout ce qui n’est pas émotion est un ajournement.L’émotion est libre de pensées, de savoirs, elle vacille sur elle‐même, sans certitude.Être totalement dépassé, inapte à la réalité : ce pressentiment même est le reflet de la réalité, reflet du cœur.En vivant avec nos émotions, tôt ou tard, l’habitude de trouver une cause va nous quitter.
    Pourquoi ? », demande‐t‐on sans cesse, à la recherche d’explications pour nous rassurer. Mais il n’y a pas de pourquoi. Pourquoi les saisons, la lune ? Pourquoi suis‐je né ? Pourquoi meurt‐on ? Pourquoi celui‐ci souffre‐t‐il et pas celui‐là ? Enfant, il est légitime de se poser ces questions. Mais vient un jour où l’émerveillement les brûle.
    Lorsque l’on est captivé par la chute d’une feuille, il n’y a plus de place pour aucun questionnement. On sent la feuille tomber en soi – plus de pourquoi possible. La pensée « pourquoi ? » ne peut plus s’élever. L’énergie ne peut pas frapper le cerveau pour conceptualiser. Il y a disponibilité, ressenti, clarté. Ce n’est pas une clarté qui sait quoi que ce soit, c’est une absence de dynamisme psychologique.Une feuille tombe : vous y voyez la beauté de l’univers entier ; en même temps, vous sentez que rien ne se passe. C’est pareil pour toute perception. Tout cela a lieu dans l’ouverture. Pas de place pour un concept, pour une compréhension, pour quoi que ce soit. Le véritable sens est un non‐sens. 
    B A R E T 


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    Qui suis-je ? Je réponds : je suis un être humain. C’est mon substantif. Mais j’ai plusieurs adjectifs, d’importance variable selon les circonstances ; je suis français, d’origine juive sépharade, partiellement italien et espagnol, amplement méditerranéen, européen culturel, citoyen du monde, enfant de la Terre-Patrie. Peut-on être tout cela en même temps ? Non, cela dépend des circonstances et des moments où tantôt l’une tantôt une autre de ces identités prédomine.


    Comment peut-on avoir plusieurs identités ? Réponse : c’est en fait le cas commun. Chacun a l’identité de sa famille, celle de son village ou de sa ville, celle de sa province ou ethnie, celle de son pays, enfin celle plus vaste de son continent. Chacun a une identité complexe, c’est-à-dire à la fois une et plurielle."
    Edgar Morin, Leçons d’un siècle de vie.


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  • Photo de l'œuvre de Jodi Harvey Brown mother's Love


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    La tendresse ...


    C'est quand on est comme ça ...

    Petit, tout brisé devant l'autre ...

    Et que dans son regard, on découvre qu'on existe ...


    La tendresse ...


    C'est quand on partage tout ...

    Et que la communion ne prend rien de ce jardin secret ...

    Qui jamais à l'autre n'appartient ...


    La tendresse ...


    C'est quand on pleure les larmes de l'autre ...

    et que sur son visage, elles sèchent d'un sourire ...


    La tendresse ...


    C'est quand on se met à genoux devant la liberté de l'autre ...

    Et que là où s'élargit la blessure, brusquement grandit l'amour ...


    M. Collard


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    Lettre à soi  même ....
    Il y a des jours où je me surprends à t’aimer, à te regarder avec la tendresse que tu ne t’offres jamais. 
    Aujourd'hui, je t'écris ces mots, non pour te rappeler tes faiblesses, mais pour te parler de ta force, de cette lumière douce qui éclaire ton cœur, même dans les moments les plus sombres..
    Tu as traversé tant d’épreuves, Alix, sans jamais cesser de chercher la beauté dans chaque instant, même quand tout semblait perdu. 
    Et même si parfois, tu doutes, même si tu as oublié de t’aimer dans le tumulte des jours, sache que je vois en toi cette femme qui se tient droite, malgré les tempêtes..Tu es cette lumière cachée derrière les nuages.
    Il y a en toi cette beauté silencieuse que personne ne remarque, mais que moi, je devine. 
    Tu es plus forte que tu ne le crois, et il est temps que tu te regardes avec cet amour que tu offres aux autres. 
    Ouvre tes bras à toi-même, laisse-toi tomber dans cette tendresse que tu mérites..
    Aujourd’hui, je t’écris pour que tu te souviennes de qui tu es, Alix. Une âme fragile, certes, mais pleine de vie et d’espoir. Je t’écris pour que tu saches que tu es aimé.e, même par toi-même.
     Alors, pardonne-toi, embrasse la femme que tu es devenue, et marche avec fierté..
    Avec tout l’amour que tu n’as jamais osé te donner,Moi "Alix "
     
    Texte protégé par auteur Jocelyn Nicolas Daret
     
     
     
     
       

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  • Chabenet


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  • Abbaye de la Lucerne-50


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