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Qu' y avait-il au bout de cette rue, la petite fille le savait, mais c'était un secret. Bien sûr comme c'était la rue de l'Océan tout le monde se doutait que c'était l'océan, mais personne n'imaginait qu'elle parlait à la petite fille, que la mer avait une voix, un souffle qui l'emportait très loin, sur ses vagues roulantes d'écume. Elle était l'étendue bleue ou la houle grise, suivant les jours, douce et mutine ou bien coléreuse et effrayante, mais c'était son amie et chaque année elle la retrouvait intacte toujours aussi libre, toujours aussi belle au bout de la rue de l'océan. Estourelle
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La petite fleur qui tombePourrait faire un bruit de bombeEcoutez écoutezLa petite fleur profaneCelle qui jamais ne fanePlace de la LibertéLes deux pieds dans Paris le front dans l’avenirLa main tendue à qui voulait bien la tenirJe fus heureux je vous le jureLes chansons crépitaient à chaque coin de rueEt moi frappé au cœur d’une rose perdueJ’en garde encore une blessureLa petite fleur qui tombePourrait faire un bruit de bombeÉcoutez écoutezLa petite fleur profaneCelle qui jamais ne fanePlace de la LibertéAujourd’hui que l’hiver a séparé nos mainsJe vais obstinément sur le même cheminEntre la rage et la tendresseDans Paris aux murs gris jusqu’au-dessus des toitsUne petite fleur me dit rappelle-toiNe me laisse pas en détresseLa petite fleur qui tombePourrait faire un bruit de bombeÉcoutez écoutezLa petite fleur profaneCelle qui jamais ne fanePlace de la LibertéHenri Gougaud
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