•  La Nature est un temple où de vivants piliers

    Laissent parfois sortir de confuses paroles ;

    L’homme y passe à travers des forêts de symboles

    Qui l’observent avec des regards familiers.

    Comme de longs échos qui de loin se confondent

    Dans une ténébreuse et profonde unité,

    Vaste comme la nuit et comme la clarté,

    Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

    Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,

    Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,

    - Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,

    Ayant l’expansion des choses infinies,

    Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,

    Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.

    Charles BAUDELAIRE

     

    "Forêt de la Loire"


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  • Au retour du temps

    beauté d'un instant

    l'âme pleine de soleil

    le vent en musique

    http://penseeaufildeleau.blogspot.fr/

    Bords de Loire


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  • Port d'Envaux


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  • Petite halte à Saintes...

    et Saint-Savinien


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  •          

             

             Bénis soient
              les gens bizarres
              les poètes
              et les inadaptés
              les artistes
              et les musiciens
              les rêveurs
              et les misfits
              car ils nous forcent à voir
              le monde autrement.

     http://artdanstout.blogspot.fr/

     


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  •  

    Ici c'est comme la feuille sautillante ballerine
    C'est ta main qui soupèse la ride qui s'efface
    Ton sourire la tend sous le soleil qui t'enlace
    Trempe  tes yeux dans les encres marines
    Pour écrire la joie qui explose de tes doigts
    L'oiseau vogue tout en haut d'un silence de soie
    Ici c'est comme l'automne aux feuilles fricassées
    Le souffle court de l'amant fait chanter le cristal
    Au loin dans le bleu les nuages blancs s'emballent
    L'espace entre les âmes lisse d'humbles cruautés
    Ici c'est comme la paix tremblante d'inquiétude
    De vagues silhouettes ne nous ressemblent pas
    On dirait que l'histoire se brouille d' incertitudes
    Qui ballottent l'esquif aux voiles de taffetas
    Ici c'est comme l'aurore qui se réveille à peine
    C'est le sang vermillon chantant dans une veine
    C'est le sable et ciment se liant en mortier
    C'est une journée entière grimpant sur le sentier
    Ici c'est comme la vie assoiffée de demains
    Des doigts qui se délient et une main qui se tend
    Des joies de hasard et une tartine de pain
    On s'escrime d'amour et de désirs souverains

    Guy Garnier


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  •           Y a des qualités de silence
             Comme des étoffes, ou le bois
             Des profonds, des courts, des immenses
             Des que l’on entend presque pas…

            Tu manques, si tu savais
            Tu manques tant
            Plus que je ne l’aurai supposé
            Moi qui ne tiens pas même au vent

          …On apprend tout de ses souffrances
           Moi, j’ai su deux choses, après toi :
             Le pire est au bout de l’absence
            Je suis plus vivant que je crois

          Tu manques, si tu savais
          Infiniment, tout doucement
          Plus que je ne me manque jamais
          Quand je me perds de temps en temps

          Danger, dit-on, la lune est pleine
          Est-elle vide aussi parfois ?
         Invisible, à qui manquerait-elle ?
          Peut-être à d’autres, pas à moi…

          Tu m’manques

          Paroles J-J Goldman  (via Anelmana.)

            Merci!!!


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