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  • "En 2017, aller à l’essentiel, comme ces quatre cailloux que j’ai alignés sur une plage déserte d’une région inconnue et de plus en plus chère à mon cœur, la Basilicata, de l’étrange Matera à la cascade San Fele qui, dit-on, se fait entendre davantage quand elle sait qu’un promeneur, trop loin d’elle, est perdu et veut la rejoindre enfin, comme au bord du monde.

    Enfant, j’offrais souvent un caillou. J’en cherchais la forme, pour dire mon sentiment, ma collection d’instants.

    Aujourd’hui, voici pour vous, pour vœux, un fil blanc simplement entre quatre cailloux, ligne fragile au vent, poreuse au sable mais filante, un chemin clair que je vous souhaite, amies, amis, quatre saisons pour une seule vibration."

    Carl Norac

    http://www.carlnorac.com

     


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  •  Jolie rencontre cet après midi à la Chapelle de Rousse!


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    Rire ou pleurer, mais que le cœur
    Soit plein de parfums comme un vase,
    Et contienne jusqu’à l’extase
    La force vive ou la langueur.

    Avoir la douleur ou la joie,
    Pourvu que le cœur soit profond
    Comme un arbre où des ailes font
    Trembler le feuillage qui ploie ;

    S’en aller pensant ou rêvant,
    Mais que le cœur donne sa sève
    Et que l’âme chante et se lève
    Comme une vague dans le vent.

    Que le cœur s’éclaire ou se voile,
    Qu’il soit sombre ou vif tour à tour,
    Mais que son ombre et que son jour
    Aient le soleil ou les étoiles…

     Anna de Noailles (1876-1933), "L’ardeur". 


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  • « Je veux garder les yeux ouverts sur les souffrances, le malheur, la cruauté du monde ; mais aussi sur la lumière, sur la beauté, sur tout ce qui nous aide à nous dépasser, à mieux vivre, à parier sur l'avenir. » (Andrée Chedid)


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             «Alep,  ma blanche,

             Alep,  je ne suis pas ce vagabond, 

             Alep,   tu le sais,  mais un matin de novembre,  

             le feu soudain m’a brûlé, Alep,  

             et depuis,   en guise de maison,  

             je cherche une étoile filante, 

             Alep,  en guise de coeur,   une plaie ouverte,  

             Alep,  en guise de sommeil, l’ombre du cyprès, 

             Alep,  lorsque j’ai faim,  je brise une amande amère,

             Alep,  si j’ai soif,   j’attends que tu pleures  

             et je me cramponne à tes cils,  Alep,  

             Je ne suis pas ce vagabond,  Alep, 

             tu le sais,  mais un matin de novembre,

             le feu, soudain, m’a brûlé,   ma blanche, mon Alep

                   ! حلب ! حلب ! حلب »


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  • Alain Bernegger


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