•           Y a des qualités de silence
             Comme des étoffes, ou le bois
             Des profonds, des courts, des immenses
             Des que l’on entend presque pas…

            Tu manques, si tu savais
            Tu manques tant
            Plus que je ne l’aurai supposé
            Moi qui ne tiens pas même au vent

          …On apprend tout de ses souffrances
           Moi, j’ai su deux choses, après toi :
             Le pire est au bout de l’absence
            Je suis plus vivant que je crois

          Tu manques, si tu savais
          Infiniment, tout doucement
          Plus que je ne me manque jamais
          Quand je me perds de temps en temps

          Danger, dit-on, la lune est pleine
          Est-elle vide aussi parfois ?
         Invisible, à qui manquerait-elle ?
          Peut-être à d’autres, pas à moi…

          Tu m’manques

          Paroles J-J Goldman  (via Anelmana.)

            Merci!!!


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  • Avec   Laly, on a "adoré"!


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  • Sophie Verbeck


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  • Photo de  Laly

    Goûter fleurs de violettes aux Jardins de Nigelles


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  • Antonio Santin


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  • Festival Emmaüs 2015

     

    Après la nuit
    Avant le jour
    Et à travers les roselières

    Après la nuit
    Avant le jour
    J'irai chercher les hautes lumières

    Aux innocents les mains pleines
    Je t'emmène lancer les médailles
    Dans l'eau bleue des fontaines
    Et cueillir à nouveau ces visions
    Qu'on s'offrait autrefois comme des couronnes
    Ces visions qu'on s'échangeait
    Pour se dire, pour se rappeler
    Je suis veilleur, tu es musée

    Je veux sentir les feuilles de menthe craquer
    Sous nos dents avec la chlorophylle qui s'échappe
    Et te faire écouter le son de carillon
    Que fait le claquement des drisses de pavillons contre les mâts
    Avec en fond le grand fracas de la mer qui rapporte
    Et au-dessus la procession d'cargos des nuages bas et blancs
    J'voudrais te faire rencontrer les femmes cyprines et des bal queen (??)
    Qu'elles nous habillent de robes et de diadèmes
    Au croisement d’Amsterdam et de la 80ème
    Pendant que moi j'te mettrai au poignet
    Des bracelets de tissus qui deviendront des bracelets de fleurs
    Puis des rubans, puis des violons
    J'porte le blason de mon clan
    Je l'ai désormais gravé sur la face visible de mon cœur
    Mais ça ne fait pas mal rassure toi au contraire

    J'ai fais broder le souvenir étincelants sur deux manteaux de nuit
    Que m'ont offerts des frères tisserands, drapiers canuts
    J'ai à la main mes haussières
    Je suis prêt

    Après la nuit
    Avant le jour
    Et à travers les roselières

    Après la nuit
    Avant le jour
    Je t'offrirai les hautes lumières

    Aux innocents les mains pleines
    Je t'emmène plonger dans la Seine
    Et nager dans les courants forts de Beauchamp
    Nager dans les rivières, remonter les ruisseaux
    Puis prendre un bain brûlant
    Où je laverai ta peau au lait d'ânesse
    Avant de sécher ton corps moi-même, comme avant
    Quand on était adolescents
    Je veux faire l'amour dans les champs
    Dans les clairières, dans les taxis
    Je veux faire l'amour partout
    Même sur les toits de Paris
    Je veux résider au creux de ton cou
    Et dans tes draps parfumés au lilas
    Tandis qu'une madre enveloppé d'un châle rouge

    Bénit nos fronts en silence
    Avec des croix de baume au camphre
    J'te montrerai comment décrocher les boules blanches des symphorines
    Pour les éclater sous nos pieds et entre nos doigts
    Avant d'aller regarder la lumière d'un lampadaire qui rougeoie
    Et qui vacille sous les berges du fleuve endormi dont les risées de vent emplissent la surface
    J'veux offrir cette cigarette à ma mère,
    Cette cigarette d'après la guerre et son odeur vanillée
    J'temmène voir le granite rose de ces îles qu'on peut pas déplacer mais c'est pour nous protéger
    J'temmène tout rejouer, peut être tout perdre mais p't être aussi tout rafler, tout braquer, tout gagner

    Après la nuit
    Avant le jour
    Et à travers les roselières

    Après la nuit
    Avant le jour
    Je t'offrirai les hautes lumières

    Aux innocents les mains pleines,
    Je t'emmène voir Tolède, Cabourg, Sienne et Navone
    Toucher la faïence des rues de Lisbonne
    Et l'marbre blanc, lisse et brillant des palais
    J'veux entendre les salam des chauffeurs
    Et qu'ils nous cirent "Les enfants j'vous emmène à Orléans si ça vous plait"
    J'veux t'offrir le tintement des couverts d'argent contre le cristal et les mots précieux des miens
    J'veux écouter les histoires des anciens encore et encore
    Ces histoires millénaires qui renaissent
    On s'est connu il y a trois mille ans
    Et on s'retrouve maintenant et nos enfants en feront de même
    J't'emmène loin des griffes de la colère
    Loin des regrets, loin des nausées
    J't'emmène loin de la barbarie et des odeurs de kérozene brulé
    J'temmène courir après des filles, après des garçons, après des rêves
    Et contempler les vivants,
    Ces gens qu'on croise parfois qui nous font tomber amoureux pour deux pour trois
    On doit encore parcourir la terre
    On doit trouver  cent mille frères
    Et cent mille sœurs pour plus jamais être seul dans les cimetières
      Alors sur la colline du Palatin
    Par dessus les dômes byzantins
    Bientôt nous serons postés
    Nous armerons nos flèches de diamant pour devenir sagittaires
    Et décrocher les hautes lumières

    Après la nuit
    Avant le jour
    Et à travers les roselières

    Après la nuit
    Avant le jour
    Je t'offrirai les hautes lumières

    Après la nuit
    Avant le jour
    Et à travers les roselières

    Après la nuit
    Avant le jour
    Je t'offrirai les hautes lumières


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  • Photo   Nicolas


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