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Approcher le silence
et s'en faire l'écho,
appréhender le souffle
et s'abandonner au fond,
se laisser emporter par la trace des mots,
de ses propres mots,
jusqu'à en être le prolongement.
Le sens caché,
l'image visible à l' œil nu.
Appréhender le silence
et en faire sa voix,
le bruissement du Calam qui clame sa mélodie,
comme une psalmodie d'intérieure.
Jeter l'encre,
suivre les vagues
et se laisser porter par une diction intérieure.
Chaque mot a sa musique,
entonne et vibre,
comme les cordes
sous les doigts d'un musicien.Abd el Malik Nounouhi
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