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  • Paroles d'horizon

    « Le rendez-vous des dunes »

    "Je marchais à la vitesse du vent qui, tantôt me poussait, tantôt me faisait barrage en ralentissant mes pas, comme pour dire que dans le désert rien ne sert de courir, tout vient à l'heure du soleil et aux rythmes des dunes.

    Moi je poussais un peu le vent, je forçais un peu mes pas. Ce soir là j'avais rendez-vous avec le soleil qui m'avait gentillement prié de passer le voir à l'heure du coucher et lui raconter une histoire, une berceuse pour ralentir la marche du temps.

    Je poussais le vent, je forçais sur mes pas car j'avais quelques longueurs de retards, quelques mots qui alourdissaient ma marche et me répétaient sans cesse «  tu es en retard, tu es en retard et le soleil en sera peiné. »

    Je n'avais ni l'envie ni le désir de voir le soleil partir se coucher enveloppé de mélancolie et de tristesse alors j'ai poussé le vent! Une fois pour toute! Oust!

    Et le vent s'est retrouvé dans mon dos à me pousser tout en me parlant, ses mots vagabondaient dans l'air avant de m'arriver par brides, il disait : « Ce n'est pas la peine de courir, tu n'es nullement en retard, ne vois tu pas le soleil? il n'a de cesse de te regarder, lève  les yeux de tes pas et tu verras qu'il n'est point peiné, il t'écoute, tends l'oreille, ralentis la marche, redresses ta démarche et aies le cœur en paix. Car pour raconter il faut du souffle et pour respirer il faut laisser le temps au cœur de prendre son temps et souffler doucement à sa guise. »

    Alors j'ai laissé le vent me guider, j'ai enlevé mon turban, les cheveux au vent et j'ai longé les dunes, de la plus haute à la plus allongée.

    Le ciel changeait de lumière, les oiseaux migrateurs rythmaient le silence par des paroles non dites et les nuages se dispersaient et se laissaient pousser des ailes à leur tour.

    Arrivé à la dune au visage tourné vers l'est, Je me suis assis, soulagé d'être enfin arrivé. L'horizon se montrait devant moi à ne plus en finir et le soleil clignait des yeux, un sourire aux lèvres.

    Il semblait ravi de me voir ne plus dire un mot, silencieux, juste à le regarder droit dans les yeux.

    Je suis resté ainsi un moment qui me semblait être une éternité. Le cœur pris d'un soulagement, d'une légèreté. Mes mots s'échappaient de moi par vagues et erraient en jouant avec les grains de sable que le vent soulevait délicatement et je suis resté là, à défaut de raconter une histoire au soleil, je me suis retrouvé à écouter sa voix. Lui qui me murmurait d'une voix infinie, « Ralentis la marche et relève  ta démarche. Fais de ce sable un monde, de chaque grain un continent et laisse toi porter par la rotation du vent au grè  des tourbillons et garde à l'esprit l'objet de ta recherche, ton voyage ne sera pas vain. »

    Ses paroles m'atteignaient comme des caresses amoureuses, des accolades de retrouvailles anciennes, une sorte d'apaisement, un bien être des sens et le soleil s'en alla à reculons, tout en chuchotant, doucement.

    La lune revenait de son repos pour prendre le relais et moi je me penchais par dessus les nuages les yeux fermés, le corps léger et le regard dans mille  et une images nouvelles invisibles à mes yeux fatigués."

    Abd elMAlik Nounouhi

    http://kalam-de-calligraphe.over-blog.com/article-15769727.html


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    “ Si tu veux changer le monde commence par ton pays.

    Si tu veux changer ton pays commence par ton village.

    Si tu veux changer ton village commence par ton jardin.

    Si tu veux changer ton jardin commence par toi-même. ”

    Proverbe oriental


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  • Henry Christiaen


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  • Christelle Romulus

     

    “ La solitude n’est pas l’absence de compagnie,

    mais le moment où notre âme est libre de converser avec nous

    et de nous aider à décider de nos vies.”

    Paulo Coehlo, Le manuscrit retrouvé


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  • Pines by the Sea  1912

    Bertha Sum


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    Photos Sylvain

                   "Cela ressemble à la vie...

                   Parfois brumeux ou nuageux...plus rien ne semble exister...

                   Puis le vent souffle et laisse apparaître le paysage...

                   Les noirs et les gris s'élèvent...et la couleur revient... "

                                          http://meslendemains.canalblog.com/


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