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Par Passapas le 9 Janvier 2020 à 07:04
Je vais me réveiller... "Ici et maintenant !"
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Par Passapas le 5 Janvier 2020 à 07:24
À L’INFINI
Parfois la lune éclaire un sourire
Celui que tu m’as confié en partant
Je le dépose sur le bord de la fenêtre
L’histoire s’écrit des deux côtés
Du dehors et du dedans
Dans l’ombre des mots
Je cherche les mots de l’ombre
La lumière débarque
Avec son cortège de couleurs
Se tisse alors une trame
Qui me ramène au rivage
Face à face
L’horizon se dissipe
Il dépose quelque chose d’immense
Comme une flottaison dans l’espace
Main tendue chaleur d’un regard
Et la frontière se dissipe
Trame de mots inonde la parole
Et je peux enfin te dire
Ce qui creuse les falaises ouvertes
Tu me regardes
Me saisis
Je te dois un retour
Nous entrons dans le temps
À grande vitesse
Maria Desmée, « À l’infini » in De quelle nuit, Éditions Henry
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Par Passapas le 4 Janvier 2020 à 07:02
Mais à l'aube si souvent
se sont enfuis les mots
Cachée dans les roseaux
une barque fragile attend
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Par Passapas le 25 Décembre 2019 à 20:04
""Les mots — je l'imagine souvent — sont de petites maisons, avec cave et grenier. Le sens commun séjourne au rez-de chaussée, toujours prêt au « commerce extérieur », de plain-pied avec autrui, ce passant qui n'est jamais un rêveur.
Monter l'escalier dans la maison du mot c'est, de degré en degré, abstraire.
Descendre à la cave, c'est rêver, c'est se perdre dans les lointains couloirs d'une étymologie incertaine, c'est chercher dans les mots des trésors introuvables.
Monter et descendre, dans les mots mêmes, c'est la vie du poète. Monter trop haut, descendre trop bas est permis au poète qui joint le terrestre à l'aérien. Seul le philosophe sera-t-il condamné par ses pairs à vivre toujours au rez-de-chaussée ? "
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Par Passapas le 24 Décembre 2019 à 19:47
Le cœur dans le cœur. Et le souffle dans le souffle,
Tu étais si près de moi que je ne pouvais te voir.
Je voyais loin à travers ton épaule une sombre cime.
J’étais partie comme pour aller au-delà de toi.
J’entendais le fou battement de cœur des étoiles.
J’allais à la rencontre du vent essoufflé, recouvert de feuilles,
J’accueillais les silhouettes qui venaient des forêts
Et les branches, ouvrant leurs bras dans la nuit.
J’aspirais le lointain en un énorme trait.
Je pressais la crête, les nuages et les étoiles contre ma poitrine.
Et dans ce cercle étroit d’une étreinte
J’embrassai tout l’infini de l’univers.
Blaga Dimitrova, Bulgarie.
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Par Passapas le 23 Décembre 2019 à 20:06
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