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  • La  "tonte"   au château de PAU


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  • Je vais me réveiller... "Ici et maintenant !"


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  • Miro Zatkuliak.

    À L’INFINI
     

    Parfois la lune éclaire un sourire
    Celui que tu m’as confié en partant
    Je le dépose sur le bord de la fenêtre
    L’histoire s’écrit des deux côtés
    Du dehors et du dedans

    Dans l’ombre des mots
    Je cherche les mots de l’ombre
    La lumière débarque
    Avec son cortège de couleurs
    Se tisse alors une trame
    Qui me ramène au rivage

    Face à face
    L’horizon se dissipe
    Il dépose quelque chose d’immense
    Comme une flottaison dans l’espace

    Main tendue chaleur d’un regard
    Et la frontière se dissipe
    Trame de mots inonde la parole
    Et je peux enfin te dire
    Ce qui creuse les falaises ouvertes

    Tu me regardes
    Me saisis
    Je te dois un retour
    Nous entrons dans le temps
    À grande vitesse
    Maria Desmée, « À l’infini » in De quelle nuit, Éditions Henry


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  • Mais à l'aube si souvent

    se sont enfuis les mots

    Cachée dans les roseaux  

    une barque fragile attend

    https://estourelle.blogspot.com/


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  • 'Night Fox' collage by Vicki Rawlins

    https://theavidpen.com/vicki-rawlins


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  • Pas un temps à rester les pieds sous la table, ce Noël !

    Une grande respiration...

     


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  • ""Les mots — je l'imagine souvent — sont de petites maisons, avec cave et grenier. Le sens commun séjourne au rez-de chaussée, toujours prêt au « commerce extérieur », de plain-pied avec autrui, ce passant qui n'est jamais un rêveur.

    Monter l'escalier dans la maison du mot c'est, de degré en degré, abstraire.

    Descendre à la cave, c'est rêver, c'est se perdre dans les lointains couloirs d'une étymologie incertaine, c'est chercher dans les mots des trésors introuvables.

    Monter et descendre, dans les mots mêmes, c'est la vie du poète. Monter trop haut, descendre trop bas est permis au poète qui joint le terrestre à l'aérien. Seul le philosophe sera-t-il condamné par ses pairs à vivre toujours au rez-de-chaussée ? "

    https://booknode.com/la_poetique_de_l_espace


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       Le cœur dans le cœur. Et le souffle dans le souffle,

     

               Tu étais si près de moi que je ne pouvais te voir.

               Je voyais loin à travers ton épaule une sombre cime.

               J’étais partie comme pour aller au-delà de toi.

               J’entendais le fou battement de cœur des étoiles.

               J’allais à la rencontre du vent essoufflé, recouvert de feuilles,

              J’accueillais les silhouettes qui venaient des forêts

              Et les branches, ouvrant leurs bras dans la nuit.

              J’aspirais le lointain en un énorme trait.

              Je pressais la crête, les nuages et les étoiles contre ma poitrine.

             Et dans ce cercle étroit d’une étreinte

             J’embrassai tout l’infini de l’univers.

                                                       Blaga Dimitrova, Bulgarie.


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